Mon théâtre, mon île, mon océan, ma prairie d'algues vertes, ma petit fleur, ma merveilleuse, ma musique, mon nuage, mon étoile, mon étincelle parfumée, ma lumière, ma nuit,
Signes dans le ciel, musiques muettes des passages du vent,
matières vivantes tissant le lien ente la terre et le cosmos, les nuages vont,
les nuages viennent.
Dans les halls de
béton, le théâtre attend son plateau, sa nouvelle toile, le velours noir de son
nouveau manteau.
Attendre.
Attendre.
Dans le silence des
répétitions qui retrouvent la saveur de l’écriture à ciseler.
Dans la beauté des
nouvelles inspirations qui vont achever la sculpture du texte.
Beauté des musiques
éternelles entendues pour écrire, et soufflées par mon île, ma merveilleuse, ma
tortue, mon messager.
« Beauté des paysages qui fleurissent dans ta voix. Beauté
des mouvements symphoniques qui dessinent dans la lumière de tes yeux des
reflets pleins d’espoirs. Beauté des phrases éternelles qui nourrissent le
livre de notre voyage. Beauté des murmures retrouvés, et des chuchotements. Grandeur
des instants tant espérés enfin vécus, aussitôt séparés. Beauté des promesses cachées dans les confidences étouffées et immenses. Beauté, toi, ma beauté, ma magnifique."
A toi à qui je parle, à toi à qui j'écris,
A demain