mardi 28 septembre 2010

SAMEDI 25 CHAPITEAU MONTAGE 1













Villerouge-Terménès est une commune bâtie autour d'un château du XIème qui tient sa renommée à la condamnation au bûcher de Bélibaste en 1321, dernier parfait cathare à l'histoire épique et racontée par d'excellents écrivains (Gougaud entre autres) et jouée de nombreuses fois par les habitants du village.


Conduite Intérieure a joué dans la cour de ce château encore en ruine à l'époque, mais tellement beau, habité et mystérieux, en 1987. C'était à l'époque l'école de théâtre de la compagnie qui présentait une version raccourcie de "La nuit des rois" de Shakespeare, à la lumière de flambeaux et de petits projecteurs dans la cour du château.



Depuis cette soirée, la compagnie et les habitants ont tissé une longue et indéfectible histoire d'amour.


Histoire qui se marie avec "fêter", théâtre qui se relie aux plaisirs de manger, de mettre en scène les repas, du moyen-âge ou d'aujourd'hui.



Commune qui se transforme en troupe Tric O Trac ..



Troupe qui monte aujourd'hui le chapiteau de "Vivons le théâtre", pour abriter les rassemblements sous la toile de notre ciel, de nos étoiles, et redonner la parole à tous ceux qui ne l'ont plus.




Le plaisir de se retrouver ensemble sur cette terre, celle des insoumis et de la liberté.



A demain.

mercredi 22 septembre 2010

NIMES AIGUES-MORTES LUNDI 20 SEPT THEATRE 32-NOUVELLE CIGALE














Début de répétitions. Ouverture d'un long travail sur un texte explosif de Rafaël Spregelburd "LA STUPIDITE".

Premières séances de lecture au Théâtre 32, théâtre de poche au coeur du quartier du Chemin Bas d'Avignon à Nîmes. Dit défavorisé, ce quartier est un endroit qu'on aime et dans lequel les relations humaines sont excellentes. Les gens se disent bonjour et s'entraident quand ils le peuvent. les bâtiments ont tous cette silhouette d'immeuble trop vieux et mal en point. On y vit pas si bien que ça, mais dans la rue, les regards se cherchent et trouvent une complicité, non pas de pauvre ou de misère, mais de combattant, de résistant, de survivant pour un monde meilleur.




La pièce que nous commençons à triturer dans tous les sens est une sorte de pari théâtral d'aujourd'hui.


Elle est d'une longueur démesurée, plus de 3h, mais représente un challenge de rythme et de dextérité pour les acteurs qui se partagent à 5 plus de 25 personnages.



Le thème: l'argent ou comment l'argent nous a pourri la vie depuis toujours, la vie et l'âme et le coeur, et les sens et la raison et tout, tout, tout. Comment nous aurions pu fabriquer un monde plus humain pour nos enfants.



Cette journée du lundi a vu aussi à Aigues-Mortes, le soir,une répétition d'un autre texte fabuleux "Aux armes citoyens", d'un de nos grands poètes français inconnu du grand public, Louis Calaferte, monté par la compagnie "La nouvelle cigale". Ce texte démonte dans cette "opérette baroque", (ils chantent, ils dansent et jouent la comédie) tous les rouages du profit que se font les uns et les autres sur les guerres dans le monde. Les militaires, les commerçants, les religieux etc.

Un magnifique spectacle, drôle à mourir de rire, et fin, intelligent, d'une écriture acérée et sensible.


Un peu plus tard dans la soirée, une pizza, une bière et ces moments privilégiés où l'on se parle et se reparle en se serrant les uns contre les autres autour d'une table de bois.



A demain.






Les jours sont encore beaux et les nuits de plus en plus belles.

jeudi 16 septembre 2010

MARDI, DERNIER JOUR EN TERRE MELANESIENNE











De 10h à 18h c'est à peu près l'horaire des spectacles et évènements du festival.




Après Koné il s'en ira dans une autre commune du nord, où tout sera fait de nouveau comme les habitants auront pu le faire. Avec tout le sacré et toute la générosité dont ils sont capables pour accueillir les peuples frères.



Un festival itinérant pour que tous les acteurs soient aussi et toujours les spectateurs de leurs frères.

Partout un "catering" immense est mis en place pour faire manger près de 800 participants, en comptant toutes les délégations de chaque île, de chaque communauté.



Un peu comme nos résidences "Vivons le théâtre".



Un règlement intérieur rigoureux permet de faire que les imprévus restent une "chance" et les problèmes une bonne blague. Et le programme se déroule comme se déroule la vie en Mélanésie ... comme elle vient, avec ceux qui sont là ... et pour ceux de demain.


Demain un avion ...



A très vite tous et merci à tous les amis qui m'accompagnent à Tontouta. Merci pour tout, pour le dedans et le dehors de ces beaux et chauds moments partagés ensemble.


Maintenant on peut commencer.

A demain. Christian.

PETIT DEJ







Sans commentaire.




On avait faim en se levant.




Jean-François avait piégé un crabe de palétuvier dans sa nasse.




On l'a mangé.




Patchou a eu faim la première.



Une belle entrecôte, avant de costumer le crabe pour le repas ...



Sans commentaire, nous sommes partis heureux vers le lieu du festival.




3h de route. C'est dans le nord de la grande terre.




Mais ça, je l'ai déjà dit.



A demain.

KONE, LIEU DU FESTIVAL DES ARTS MELANESIENS













On part deux jours dans le Nord de la grande terre à Koné.

C'est l'ouverture du 4ème festival des arts mélanésiens. Tous les mélanésiens des îles du pacifique se retrouvent en Calédonie pour se rencontrer, danser, chanter, échanger.


Un lieu immense et aménagé avec pas grand chose. Histoire de prouver une fois encore que ce ne sont pas les moyens techniques et matériels qui comptent. Une scène de terre, trois trous devant comme une fosse d'orchestre pour les musiciens, des stands où les artisans exposent et vendent leurs fabrications.

Des stands où l'on mange ce que chacun sait faire et a envie de faire.

Alcool interdit sur le lieu du festival.

Le calme et les sourires sont partout. Que de la paix. Aucune violence.

Et c'est beau.

Les danses, les chants, les influences modernes sur les chansons traditionnelles.


Impossible de mettre toutes les photos.


Les mélanésiens étaient magnifiques.












Et le groupe LIBERAL, ils sont debout sur leur terre .... et ils le chantent.