mardi 30 novembre 2010

TRANSITION SANS IMAGES




Après une fin tourmentée de notre résidence "Vivons le théâtre" dans la communauté de communes "Vivre en Cévennes", l'année 2011, suivie de près par 2012 fait son entrée dans les plannings.


Il est temps de prendre le temps.


Partager de bonnes paroles et de bonnes choses avec notre CA. Parler de l'avenir.
Et sans combler le vide, anticiper au maximum sur les opérations prévues et aller chercher les nouvelles.


Beaucoup de projets.


Beaucoup de changements.


Beaucoup de nouvelles et de nouveaux. (comédiens et partenaires).


Beaucoup de nouveaux paysages.


Beaucoup de nouveaux territoires.


Nouvelles et nouveaux seront nos compagnons de route.

jeudi 18 novembre 2010

LE PUBLIC












Vendredi, samedi, le public commence à s'installer. Un peu plus nombreux que mardi et mercredi, les spectateurs ne semblent cependant pas représenter un mouvement de soutien, de participation. Pas vraiment d'enthousiasme non plus.

Par contre ceux qui sont présents accueillent les pièces avec beaucoup de bonheur.

A la sortie les compliments au texte et aux acteurs sont sincères et fournis.

Sur les 4 soirs déjà passés on retrouve déjà quelques revenants, peu de nouveaux, et ceux qu'on attendait.

Qu'est-ce qui se passe donc dans ces Cévennes?


Trop de propositions? Avec les Atypiques en même temps et le Cratère qui comme un bulldozer enfonce tout sur son passage?


Trop de propositions est-ce possible dans ces zones à peine habitées?


Demain samedi que donnera la Stupidité?


Hé bien pas grand- chose de plus. Public clairsemé et bande de jeunes à côté du chapiteau qui zone et rouille là, sur la place (parait que c'est comme ça tous les samedi soirs, les élus ne sont donc pas au courant?) avec des caisses de bière et des voix, des cris du samedi soir.

Pourquoi les jeunes de cet âge, entre 18 et 20 ans n'ont-ils jamais eu de proposition acceptable pour leur fonctionnement de la part des élus et des parents des communes.


En tous cas ils nous ont bien pollué le spectacle et en fin de compte c'était dur!!! Résultat beaucoup de travail pour beaucoup de déception et pas beaucoup de retours.

mercredi 17 novembre 2010

LA NOUVELLE CIGALE AUX ARMES








Sous le chapiteau répétitions de La Stupidité.

Un premier jour magique.


Le travail avance à grands pas.



L'équipe renvoie une ambiance de concentration et la vie sous le chapiteau et dans les mobil-home est agréable et simple.

Thérèse nous fait de bons petits plats.



Tout va bien.



Nous espérons du monde, du public.



Ce n'est pas évident. C'est difficile.




Il semble qu'il y ait un problème de communication pour la communauté de communes.



Mais tous les ans c'est le même problème!!!




Heureusement le spectacle est là, La Cigale est là et "Aux Armes " c'est un super bon spectacle!

ALICE DANS LA VILLE LES MAGES










Les 9 et 10 novembre nous avons accueilli sous le chapiteau une classe de CM2 des Mages et une classe de 6ème du collège du Martinet.

La veille j'avais pu travailler toute la journée avec les CM2 pour une "Journée sans cartable".

La journée et le spectacle furent un succès total. Une belle et bonne écoute de la part des élèves et un débat drôle et intéressant sous des questions nouvelles et de belles révélations de la part de cette génération de l'an 2000.


Un espoir dans l'épaisseur de l'inertie globale que nous tentons de percer ou simplement traverser.


La place du Marché c'est bien. C'est central.



C'est bruyant.


C'est l'anarchie avec les barrières.



C'est bruyant pendant le spectacle.



C'est bruyant la nuit, le matin ...



Peut-être que ce n'est qu'une résidence de diffusion.

samedi 6 novembre 2010

5 SPECTACLES DANS 1 WEEK-END 22, 23, 24 OCTOBRE

C'était les 22, 23 et 24 octobre. Oublié l'appareil photo, quel dommage!

Le week-end tumultueux.

Quand tout se précipite, quand les choses s'enchaînent sans qu'une seule seconde ne puisse s'insérer au dépourvu dans les rouages, la résidence prend son allure de marathon.


Il y a longtemps, au temps du bon vieux temps (comme dirait Anne Brenon), avec ce cher disparu Jean-Claude Loubières, conseiller théâtre à la DRAC, j'avais amené un projet de "Marathon Théâtre". A cette époque Conduite habitait encore dans ce lieu magique de Milhaud. Nous avions inventé (nous travaillions réellement dans un esprit de troupe) des Week-End Théâtre dans notre lieu pendant lesquels nous enchaînions spectacle après spectacle dans les coins et les recoins que le lieu pouvait nous offrir, de midi à minuit sans interruption, sauf un repas le soir et une buvette où l'on pouvait boire et grignoter à volonté. Je lui extorquais même, à ce lieu, des angles qu'il n'avait jamais imaginé pouvoir "avaler" en tant que lieu de représentation. Nous jouions tous les spectacles que nous gardions au répertoire. Pour les montrer. Pour que les spectateurs les revoient. Pour que de nouveaux spectateurs les voient.

Bref l'idée m'était venue que nous pourrions inventer un Festival de même acabit mais dans la ville de Nîmes. Passant d'un endroit à l'autre du plus incongru au plus inhabité, du bar restaurant au squat le plus sale, de la banque au Carré d'Art, etc. L'adjointe à la Culture à cette époque était tombée amoureuse du projet.

Mais ... C'était une idée, et une idée n'a que la valeur d'une idée!

Nous avions donc tenté de le monter avec l'aide de la ville et de la DRAC, mais mon cher ami Jean-Claude, qui était un véritable ami et partenaire, s'engouffrait dans les oubliettes de la perspective "plaire à la masse". Il voulut en faire trop et en faire un "Marathon Théâtre", mais à son idée, à sa façon.

Je suis retourné à mon "Milhaud" et rien ne vit jamais le jour sous la coupe de la DRAC. La ville de Nîmes passait encore à côté d'un renouveau théâtre qu'elle méritait pourtant bien à l'époque.

Aujourd'hui ces marathons nous les vivons dans les résidences.

Ce fût un fabuleux week-end.

Vendredi à Montjoi avec les filles d'Atired'elles.

Samedi à Termes avec les garçons de La Cigale à 17h et les filles d'Atired'elles à 20h30 chez Sandrine et Gilles. Et la magnifique soupe à l'oignon qu'Yvan nous confectionnait pour l'After.
C'était une superbe nuit.
Merci encore Gilles d'avoir eu cette idée il y a un an de proposer ton chez toi pour y faire un spectacle.
Une éclatante nuit! Et l'anniversaire de Barbara. L'excellent whisky de Gilles. Eclatante nuit!
Courte pour nous qui reprenions le chantier le lendemain à 10h avec de nouveau l'enchaînement d'Atired'elles à Auriac, et ensuite le Cabaret de l'âne à Salza.

Mais tout était bien. Du monde partout. Des spectateurs et des acteurs heureux!

Des grands moments passés ensuite à partager de bons repas et le si bon gratin de Josette à Salza. Bisous Josette.

Aucune photo!
Oublié!
Oublié l'appareil. Oublié d'y penser. Oublié parce que tellement d'autres choses à penser, entre les installations, les régies lumière, les régies son et lumière. Et les horaires à respecter. Et la fatigue imprévue à respecter pour le sommeil de chacun. Ma tête a déclaré Sold out.

Voilà donc seulement ces quelques mots pour dire que nous avons eu une excellente idée en mélangeant toutes ces communes, tous ces spectacles, tous ces acteurs et tous ces spectateurs.

LES MAGES








Jeudi 4 novembre.

La place du marché. Les Mages.

Nous voici repartis pour un montage et une nouvelle aventure.

Les petits détails des problèmes non résolus doivent trouver solution!!!

Les RV se prennent. La conférence de presse s'organise. Le programme va-t-il pouvoir suivre son cours?


Aujourd'hui samedi la réunion de Chantier-Acteurs enfants et adultes a eu lieu.

On ne se bouscule pas. On verra. Restons optimistes.

Heureusement quelques visites des douces partenaires d'"Atired'elles" nous redonnent force et sourires.

Nous avons maintenant des complices sur place. Barbara est passée.

Charlotte est passée.


Catherine est passée.


Le théâtre s'est annoncé.

LE DEMONTAGE








Journée qui suit la fête de fin de Chantier.
Après le spectacle de fin de Chantier nous avons ensemble et le plus longtemps possible "savouré" l'avant, le présent et rêvé du futur.

Les spectateurs fidèles nous ont accompagnés le samedi et le dimanche et le repas de clôture de la résidence fût encore cette année un des meilleurs moments quand on se pose sur une chaise et que les yeux cherchent à "voir" qu'est-ce que nous venons de faire?"
le repas était "super bon" merci Claude l'invisible, discret et néanmoins présent dans cette aventure à laquelle tu participes sans forcément aimer le théâtre, un peu comme notre ami Yvan qui sut faire cette magique soupe à l'oignon à Termes sans avoir vu aucun spectacle mais avec la volonté d'être là avec nous.

La soirée s'est allongée jusqu'aux chansons dont le répertoire ne suit aucune logique mais plutôt les vagues des délires de l'instant présent.

Ces moments que chacun rallonge un peu pour arrêter le cours du temps. Shakespeare parle de nous?

Le démontage a suivi cette nuit.

Les fidèles étaient là, les gants à la main.

Ces moments tellement différents de ceux qui vivent à l'intérieur du chapiteau sont aussi l'occasion pour certains d'être avec nous. Ils ne sont peut-être qu'au démontage, mais ils sont là.

Pas de nostalgie. Pas de tristesse. Une immense fatigue c'est vrai. Mais une fatigue physique, équilibrée par le bonheur d'avoir vécu ce qui s'est passé.

Et puis les soirs généreux pour Alain et moi passés chez Roxane et Jacques, aussi comme une tradition. Mais qu'il est bon ce pastis ce soir-là. Doux. Voluptueux.

Nous repartons mercredi.

vendredi 5 novembre 2010

CHANTIER-ACTEURS et CHANTIER-SCENOGRAPHIE














Dans les tentatives de "transmettre" et partager, les aventures "CHANTIER"restent le coeur, le fondement de ces "Vivons le théâtre".

Le nom même de ces résidences porte à imaginer le projet, le but, l'objectif.

Donner aux spectateurs et aux spectateurs-acteurs les outils pour comprendre le théâtre: son écriture, son espace, sa construction, ses codes, sa lumière, ses couleurs.
Partant du principe antique que le théâtre est une façon de voir ensemble une histoire qui met en scène des personnages que nous pourrions être ou ne pas être, une manière de réfléchir ensuite sur ce que font les hommes, sur ce que fait l'humanité, ces chantiers sont le centre de la rencontre. Ils ont été conçus pour recueillir le temps et l'espace qui nous permet de nous arrêter et décrypter la partition de notre histoire.

Adjoindre au Chantier-Acteur un Chantier-Scénographie cette année, était un pas en avant vers des changement, une porte qui s'ouvre sur des prochains projets.


Les bilans nous donneront des moyens de réfléchir à la suite de notre histoire.

Donner les moyens à chacun de s'emparer du théâtre pour en faire une part "active" de l'histoire des hommes. Spectateur, pas seulement. Spectateur intelligent auquel nous ne cachons pas la simplicité de notre art et les outils que nous avons en main. L'art restera toujours la main de celui qui se sert de ces outils, mais pas la façon dont il les cache aux autres.