lundi 18 août 2014

UNE ÎLE



CLAN PÊCHEUR


 Extrait... du prologue.



LE VIOLONISTE - Deux évènements c’est-à-dire deux hasards, deux rencontres, ont changé ma vie, ma façon d’espérer, et ma façon de penser. La première avec la mer, quand je suis né, la seconde avec toi. Toi, la femme qui m'a fait découvrir l'amour, toi la femme qui est la terre  d'où je viens.





Oui la terre est une île. Et toi tu es une île.


SIMON -      Le clan est issu de la terre, elle est une femme, La terre c’est notre mère. La mer. Y a toujours quelque chose de profond, de vivant qui reste endormi. Mais si ça va de travers, y a encore des trucs sacrés pour le clan qui est encore vivant.
 

Parce qu’au fond, cette rencontre m’a appris ce qu'est une civilisation. Et une île qu’est-ce que c’est, sinon cette courbe légère où la mer touche la terre. L’une sans l’autre elles ne seraient plus qu’un univers sans avenir. - Comme toi sans moi, et moi sans toi - . Le contraire d'une civilisation. Et entre elles, comme entre nous, se régénère inlassablement, l’amour, le dessous du fond d’où vient l’amour, et c’est Kanumera. La plus belle plage du monde, comme toi, la plus belle femme du monde. Et si la rencontre éclaire un nouveau monde, une autre existence voit le jour.






Et c’est Vaa Maa qui m’a ouvert les yeux.

Merci d'exister, Maurice.


A demain