vendredi 22 août 2014

C'EST CE QU'ELLE DIT... LA NUIT, L'OBSCURITE...

Collier d'échanges électriques
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Entre la brousse et le poisson,
Sillon parfait pour l'orchidée,
Ton moi Kanak, ton moi Kunié, dort.

C'est quand la nuit tombe,
Et c'est blottie dans l'obscurité,

Quand elle arrête de jouer les européennes,
Une fringue après l'autre, que Kunie,
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Elle, la belle, éveille, ses millions d'années.
Le visage à fleur de peau,
La barque sur la poitrine,
Elle, la belle, Kunie, bat de ses yeux, dit,

De ne jamais abandonner, jamais,
In The Night,
Ton moi Kunié, ton moi Kanak.
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Le souffle des feux kanaks, d'elle, la belle,
Ajouté aux parfums, vole, vole, vole.

Nos yeux maintenant voient dans le noir, sentent,
Une oreille entend la langue, d'elle, la belle, Kunie,
In The Night
Ton moi Kanak, ton moi Kunié.
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L'oiseau suit la courbe de la plage,
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Oblique sur son aile gauche, et plonge comme une pierre,
Brise la vague couleur de lune, tranche du bec,
Suit le courant, touche le fond, nage,
Crache, ouvre son sac, sa gorge, pêche,
Un poisson après l'autre, remplit sa peau,
Remonte et reprend son vol,
In The Night
Ton moi Kunié, ton moi Kanak, accroché,
Et lié à la pêche, à la mer, à la terre, à ta femme, Kunie.
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