mardi 25 août 2015

ON NE LES VOIT PAS BIEN SUR LES PHOTOS MAIS ILS SONT LA, LES YEUX QUI SAVENT VOIR NE LES MANQUERONT PAS.


 "Pour moi l'instinct est de perfection inconsciente..." Nicolas de Staël.

Le vol électrique et bleu emporte une nuée de paillons amoureux. Dans les yeux, la mémoire parle et soliloque, solitaire tourmenté, habité d'une âme exigeante qui repousse la négligence, la pelouse de mousse sèche affole les insectes tourbillonnants. Tous cherchent où se poser. Leur détresse gagne une dimension parfaite de la vie. Rassembler, assembler, jouer avec les ailes, jouer avec les mots, leur couleur n'est visible que dans le vol, alors c'est là que les âmes se prennent par la main et partent pour toujours.


 Les nuits sont des routes larges où le théâtre ininterrompu passe dans le futur. Je marche dans ta nuit.

 Sur l'île des pins, encore une fois, la falaise de la différence s'est dressée. Il te faut la mesurer. Quand le futur n'existe pas pour un peuple, comment imagine-t-il demain. Comment l'organise-t-il? Non, il ne le fait pas, pour lui tout ça n'a pas de sens ni de raison.

 Pour raconter exactement il faudra attendre. Des jours et des jours, mais il faut attendre que les yeux voient bien ce qu'il y a à voir. Alors tu attendras et tu verras.



J... Com... t... com... j... n... j... a....


 T... m... m... com... j... n... j... m...


 Les papillons électriques... sont là... il faut les voir... les ailes refermés... et soudain le baiser.




 Tu fais des rêves de plateau de théâtre où ta vie rassemble ses trésors.

 Est-ce que les peintres rêvent ce qu'ils vont peindre?

 Moi je rêve le jour et la nuit et les lumières du chapiteau éclairent le futur.





La passion ne s'épuise jamais. La passion sans mesures. Le temps n'a plus de sens.

Voir, voir, est-ce une condamnation...