mardi 8 septembre 2015

LA MAISON DU THEÂTRE EST ARRIVEE, ET LA SAISON ...

Et la maison de toile abritera les poètes, lui, Prévert, et les autres car si on dit souvent "comme dit le poète" on le rend plus anonyme que proche ou plus en nous que jamais ou plus nous que nous-mêmes, et son poème que l'on retient devient celui qu'on écrit quand on le lit "ce que j'écris c'est toi, c'est moi, des mots c'est vrai, mais vrai... comme les vagues qui vibrent depuis mes pieds, ces drôles d'oiseaux blessés, et me submergent pour me noyer, tous les jours, mais je ne sais pas ce que c'est qu'un jour..."


Sables mouvants 
Démons et merveilles 
Vents et marées 
Au loin déjà la mer s'est retirée 
Démons et merveilles 
Vents et marées 
Et toi 
Comme une algue doucement caressée par le vent 
Dans les sables du lit tu remues en rêvant 
Démons et merveilles 
Vents et marées 
Au loin déjà la mer s'est retirée 
Mais dans tes yeux entrouverts 
Deux petites vagues sont restées 
Démons et merveilles 
Vents et marées 
Deux petites vagues pour me noyer. 
 







Toi, chapiteau,
Tu vas te planter comme un arbre, un peu tordu mais solide, et ouvert de ce creux mystérieux qui cache le rêve et l'histoire du monde.


Et tout autour de toi, les yeux curieux imaginent.



Quel jour sommes-nous  Nous sommes tous les jours  Mon amie  Nous sommes toute la vie  Mon amour  Nous nous aimons et nous vivons  Nous vivons et nous nous aimons  Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie  Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour  Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.